partde la prescription de l’action publi ue en matiĂš e de faux et usage de faux fiscaux1. Pou en comp end e la po tĂ©e, un appel de uel ues fondamentaux s’impose. Le rappel des J’assiste trĂšs souvent des demandeurs de titres de sĂ©jour qui sont convoquĂ©s Ă  la police pour faux et usage de faux documents » en vue d’obtenir un titre de sĂ©jour. La plus part du temps mes clients remplissent toutes les conditions d’obtention du titre de sĂ©jour, parent d’enfant français, conjoint de français ou autre. Le dĂ©lai d’instruction de leur dossier parait anormalement long, en gĂ©nĂ©ral, car les prĂ©fectures vĂ©rifient, de plus en plus, systĂ©matiquement l’authenticitĂ© des documents particuliĂšrement pour certains pays d’origine. J’ai ainsi assistĂ© une nigĂ©riane, vivant en France depuis 5 ans, qui Ă©tait parent d’enfant français et qui sollicitait une carte de sĂ©jour au titre de la rĂ©gularisation. Son dossier avait Ă©tĂ© instruit plus de 18 mois par la prĂ©fecture sans qu’aucune nouvelle ne lui soit donnĂ©e. Elle recevait, soudainement, une convocation en audition libre Ă  la police. La police lui dĂ©clarait que le passeport fournit lors de la demande de titre Ă©tait un faux. Elle Ă©tait vĂ©ritablement stupĂ©faite, en apprenant que son numĂ©ro de passeport appartenait Ă  une autre personne et que les identitĂ©s Ă©taient substituĂ©es. En effet, elle n’avait sollicitĂ© le passeport elle mĂȘme, elle avait demandĂ© a une tierce personne de le faire, ce qui Ă©tait totalement illĂ©gale au Nigeria. Heureusement que sa bonne foi a Ă©tĂ© reconnue, elle n’a pas eu de poursuites pĂ©nales son affaire Ă©tant classĂ©e sans suite. Cependant le titre de sĂ©jour ne lui a pas Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©. Je conseille donc Ă  tout demandeur de titre de s’assurer de l’authenticitĂ© des documents fournis Ă  la prĂ©fecture. Il est important de savoir que les consĂ©quences de produire un faux document, en plus d’ĂȘtre administratives refus de sĂ©jour sont pĂ©nales Le faux et l’usage de faux sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. » article 441-1 du code pĂ©nal. Le cabinet vous assiste dans toute procĂ©dure d’audition ou de garde Ă  vue dans le cadre de vĂ©rification de vos documents. Maitre Fatou BABOU 0556773437
LUnitĂ© sgp CGT-FO ne cesse de mentir, le dernier tract sur le problĂšme du "suicide" est encore un mensonge Ă©norme, le tract de 2008 a Ă©tĂ© modifiĂ©, Ă©trangement les logos UNSA Police sont devenus unitĂ© police !!!! la photo initiale oĂč apparaĂźt Philippe CAPON a Ă©tĂ© retouchĂ©e et aussi bizarre que cela puisse paraĂźtre, sur le tract de l'unitĂ© sgp - CGT-FO,
Vous ĂȘtes mis en cause dans une affaire de faux et usage de faux ? Consultez un avocat Avi Bitton Avocats – 01 46 47 68 42 – avocat DĂ©finition l’article 441-1 du Code pĂ©nal dispose que constitue un faux toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă  causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support d’expression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des consĂ©quences juridiques. » Le faux et l’usage de faux sont des infractions distinctes. Ainsi, l’auteur d’un faux, condamnĂ© pour cette infraction, peut Ă©galement ĂȘtre condamnĂ© pour l’usage de ce faux Crim., 30 mars 1854. ElĂ©ment matĂ©riel Le faux Le support du faux Il ne peut y avoir de faux que sur un support Ă©crit ou un support d’expression de la pensĂ©e. Le support Ă©crit peut ĂȘtre manuscrit ou dactylographiĂ©. Le support d’expression de la pensĂ©e renvoie Ă  tous les supports informatiques tels que les DVD, les CD, mais aussi les bandes magnĂ©tiques ou les films. La valeur probatoire du faux Le faux n’est constituĂ© que dĂšs lors que le document falsifiĂ© Ă  une valeur probatoire, c’est-Ă -dire qu’il peut servir de preuve d’un droit ou d’un fait ayant des consĂ©quences juridiques ». Ainsi, des Ă©crits soumis Ă  vĂ©rification et discussion, tels que des notes, des factures, ne constituent pas des faux au titre de l’article 441-1 Crim. 12 De mĂȘme, de simples dĂ©clarations Ă©tablies par un prĂ©venu en sa propre faveur ne reprĂ©sentent que ses seules affirmations sujettes Ă  vĂ©rification. Crim., 7 mars 1972. A contrario, des dĂ©comptes de remboursement de prestations sociales Ă©tablies sur papier, Ă  partir de donnĂ©es erronĂ©es introduite de maniĂšre frauduleuse dans le systĂšme informatique constituent des faux documents Crim., 24 janv. 2001. Tel est Ă©galement le cas d’un document fabriquĂ© puis produit en justice sous forme de photocopie, au cours d’une instance civile, dĂšs lors que le document a Ă©tĂ© versĂ© aux dĂ©bats, donc susceptible d’avoir une valeur probatoire et entraĂźnant des effets juridiques Crim., 16 nov. 1995. L’altĂ©ration de la vĂ©ritĂ© L’article 441-1 du Code pĂ©nal ne donne aucune prĂ©cision sur les moyens utilisĂ©s pour falsifier le document, indiquant seulement qu’elle est accomplie par quelque moyen que ce soit ». En pratique, la jurisprudence effectue une distinction entre le faux matĂ©riel et le faux intellectuel. a Le faux matĂ©riel Le faux matĂ©riel renvoie Ă  la falsification physique d’un support Ă©crit. Cette falsification peut ĂȘtre constituĂ©e par l’apposition d’une fausse signature Crim., 11 janv. 1956, l’imitation d’une signature Crim., 2 oct. 2001, le fait de guider la main du signataire dĂ©pourvu de luciditĂ© Crim., 30 Ainsi, l’altĂ©ration des feuilles de paye de salariĂ©s d’une entreprise Crim., 13 mars 1968, du rapport d’un commissaire aux comptes Crim., 12 janv. 1981, d’un relevĂ© bancaire Crim., 25 nov. 1975 sont des faux. Le faux matĂ©riel peut Ă©galement ĂȘtre constituĂ© par la fabrication d’un document. Tel est Ă©galement le cas lors de l’établissement de bons constant des livraisons fictives Crim, 5 janv. 1978, de la reproduction du papier Ă  entĂȘte d’une sociĂ©tĂ© Crim., 7 fĂ©vr. 1973. Le fait que les Ă©nonciations du document ainsi fabriquĂ© soient en partie exactes n’écarte pas la qualification de faux Crim., 31 janv. 1994. b Le faux intellectuel Le faux intellectuel ne modifie pas le support mais le contenu du document falsifiĂ©. C’est donc la vĂ©racitĂ© et non pas l’authenticitĂ© du document qui est atteinte. Tel est le cas d’une fausse position comptable, d’une omission intentionnelle de certaines Ă©critures ou de l’inscription d’écritures inexactes dans les comptes d’une entreprise Crim., 25 janv. 1982. La distinction entre faux matĂ©riel et faux intellectuel peut ĂȘtre parfois difficile Ă  faire. Tel est le cas lorsque des clauses sont ajoutĂ©es sur un document. Cet ajout atteint l’authenticitĂ© du document mais aussi sa vĂ©racitĂ©. Le prĂ©judice rĂ©sultant de l’altĂ©ration Le faux, matĂ©riel ou intellectuel, n’est punissable que s’il peut en rĂ©sulter un prĂ©judice, qu’il soit actuel ou Ă©ventuel Crim., 15 juin 1962. La jurisprudence a retenu une dĂ©finition trĂšs extensive du prĂ©judice, qui peut ĂȘtre matĂ©riel, moral, affecter un intĂ©rĂȘt privĂ© ou social Crim., 5 nov. 1903. Le faux est donc une infraction formelle, le rĂ©sultat n’a pas Ă  ĂȘtre atteint pour que l’infraction soit constituĂ©e. L’usage de faux L’article 441-1 du Code pĂ©nal ne donne aucune prĂ©cision sur l’usage de faux. L’infraction est constituĂ©e dĂšs lors que l’auteur utilise en connaissance de cause un document falsifiĂ©, susceptible de causer un prĂ©judice Ă  un tiers. CONTACTEZ LE CABINET ElĂ©ment moral L’élĂ©ment moral du faux matĂ©riel rĂ©sulte de la conscience, pour l’auteur, de l’altĂ©ration de la vĂ©ritĂ©, dans un document susceptible d’ĂȘtre utilisĂ© comme Ă©lĂ©ment probatoire ou ayant des consĂ©quences juridiques Crim., 3 mai 1995. En matiĂšre de faux matĂ©riel, l’élĂ©ment moral est constituĂ© par la conscience de la faussetĂ© des dĂ©clarations par leur auteur. RĂ©pression A. Les personnes physiques Le faux et l’usage de faux ainsi que la tentative sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Les personnes physiques encourent Ă©galement des peines complĂ©mentaires, telles que l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, l’interdiction d’exercer une fonction publique ou une profession, l’exclusion des marchĂ©s publics, la confiscation de la chose qui a servi Ă  commettre l’infraction ou qui en est le produit. Les Ă©trangers coupables de faux encourent Ă©galement l’interdiction du territoire français. B. Les personnes morales L’article 441-12 du Code pĂ©nal prĂ©voit que les personnes morales sociĂ©tĂ©s, associations, 
 peuvent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es coupables du dĂ©lit de faux et d’usage de faux. Elles encourent une amende dont le montant est portĂ© au quintuple de celui prĂ©vu pour les personnes physiques ainsi que les peines prĂ©vues par l’article 131-39 dissolution, interdiction d’exercer une activitĂ©, confiscation de biens, 
. Vous ĂȘtes mis en cause dans une affaire de faux et usage de faux ? Prenez conseil auprĂšs d’un avocat Avi Bitton Avocats TĂ©l 01 46 47 68 42 Courriel avocat Revue de presse Audition de Avi Bitton, Avocat, sur le projet de rĂ©forme en matiĂšre de crimes sexuels vidĂ©o, AssemblĂ©e nationale DĂ©lĂ©gation aux droits des femmes, 19 dĂ©cembre 2017. Comptes 2012 du Barreau de Paris la Cour de cassation confirme leur annulation », Dalloz ActualitĂ©s, 6 octobre 2017. Scandale au barreau de Paris – Avi Bitton “Il faut que la justice enquĂȘte » version PDF, Le Point, 25 septembre 2017. Fraude fiscale une premiĂšre relaxe dans le dossier Falciani – Avi Bitton », Le Figaro, 31 mai 2017. La petite affaire Bettencourt qui agite le Barreau de Paris », Nouvel Obs, 16 avril 2017. Le crime de Maincy », Ă©mission L’heure du crime’, RTL, 2 fĂ©vrier 2017. Sans mobile », reportage 7 Ă  8, TF1, 22 janvier 2017. Assassinat de Marie 20 ans de rĂ©clusion pour la mĂšre – Avi Bitton Avocat », La RĂ©publique de Seine-et-Marne, 9 janvier 2017. Une femme condamnĂ©e Ă  20 ans de prison pour l’assassinat de sa fille », L’Express, 9 janvier 2017. Une mĂšre accusĂ©e d’avoir Ă©touffĂ© sa fille devant les assises », LibĂ©ration, 4 janvier 2017. Interview de Avi Bitton audio, Radio France, 4 janvier 2017. La maman accusĂ©e d’avoir tuĂ© sa fille passait passait pour une bonne mĂšre », Le Parisien, 4 janvier 2017. Une mĂšre soupçonnĂ©e d’infanticide jugĂ©e aux assises », Le Point, 3 janvier 2017. Le beau-pĂšre violeur condamnĂ© vingt ans aprĂšs les faits », Le Parisien, 7 dĂ©cembre 2016. L’aide juridictionnelle pour les terroristes remise en cause ? » vidĂ©o, I-TĂ©lĂ©, 23 novembre 2016. Ils se battent pour que les terroristes remboursent leurs frais de dĂ©fense », L’Express, 23 novembre 2016. C’est quoi, encore, cette affaire Deschamps ? », So Foot, 17 avril 2016. Sur la piste des millions du BĂątonnier », Canard enchaĂźnĂ©, 23 mars 2016. Manuel de survie en situation de chantage », So Foot, 16 octobre 2015. L’ancien pompier condamnĂ© Ă  8 ans de prison pour avoir tentĂ© de tuer sa compagne », La RĂ©publique, 3 octobre 2015. Huit ans de prison pour avoir tentĂ© de tuer son ex », Le Parisien, 2 octobre 2015. Interview de Avi Bitton sur l’affaire Dominique Strauss-Kahn – Carlton de Lille, France 24 TV, 12 juin 2015. Du rififi Ă  l’Institut Curie », L’Express, 21 mai 2015. TempĂȘte au barreau de Paris autour des avocats commis d’office », L’Express, 10 avril 2015. Un concert de punk annulĂ© pour incitation au viol’ », Le Monde, 26 mars 2015. Can Paris or any other city really sue a TV station – even if it is Fox News? », The Guardian, 23 janvier 2015. Des victimes de viol rĂ©clament un nouveau procĂšs », L’Express, 3 mars 2014. Exclusif. Affaire DieudonnĂ© des appels aux dons illĂ©gaux ? », Le Point, 5 janvier 2014. L’inceste », interview BFM TV journal 12-15, 28 janvier 2014. Loi sur la prostitution l’inquiĂ©tude des policiers », interview I-TĂ©lĂ© Galzi jusqu’à minuit, 4 dĂ©cembre 2013. Non-lieu pour DSK contre renvoi en correctionnelle qui a raison dans l’affaire du Carlton ? », France TV Info, 8 aoĂ»t 2013. Condamnation de la sociĂ©tĂ© J. par la Cour d’appel de Paris le 10 avril 2013 », Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail AVFT, 10 avril 2013. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, France Inter, 28 dĂ©cembre 2012. Interview de Avi Bitton sur la condamnation de la Natixis pour discrimination raciale, I-TĂ©lĂ©, 28 dĂ©cembre 2012. Natixis condamnĂ©e pour discrimination raciale envers un de ses cadres – Cabinet Avi Bitton », Le Monde, 27 dĂ©cembre 2012. Jean-Claude Biguine sous le coup d’une enquĂȘte pour abus de biens sociaux », Les Echos, 18 octobre 2012. Vers la fin de la peine de mort ? », Debate, France 24 anglais, interview de Me Avi Bitton sur l’abolition de la peine de mort dans le monde, 11 octobre 2012. Les auto-entrepreneurs », interview de Me Avi Bitton sur le dĂ©lit de travail dissimulĂ©, L’écho des lois, La ChaĂźne Parlementaire – LCP, 13 octobre 2012. Chronique hebdomadaire d’une violence quotidienne », Le Point, 7 septembre 2012. RuinĂ©e par un virement, elle assigne sa banque », Le Parisien, 14 juin 2012. HarcĂšlement au travail », Aligre FM, 20 avril 2012. Condamnation pour harcĂšlement sexuel d’un fleuriste parisien par le Conseil de prud’Hommes de Paris », site de l’Association europĂ©enne contre les violences faites aux femmes au travail AVFT, 12 mars 2012. Les avocats au secours des juges », Le Point, 20 fĂ©vrier 2012. DSK bientĂŽt confrontĂ© Ă  Tristane Banon », Le Figaro, 23 septembre 2011. Affaire Anne Caudal peut-on juger son assassin mort ? », Sud Radio, 30 aoĂ»t 2011. Un homme en dĂ©tention pour avoir transmis sciemment le sida », Le Monde, 3 aoĂ»t 2011. Attentat de Marrakech le sort des victimes est entre les mains de la justice marocaine », L’Express, 30 juillet 2011. Suivez-nous
Larticle 78 du code de procĂ©dure pĂ©nale dispose : « Les personnes convoquĂ©es par un officier de police judiciaire pour les nĂ©cessitĂ©s de l'enquĂȘte sont
PubliĂ© le 08/01/2022 2210 Mis Ă  jour le 08/01/2022 2246 Article rĂ©digĂ© par - France TĂ©lĂ©visions Depuis prĂšs d’un an, des internautes sont manipulĂ©s par de faux mails, prĂ©tendument envoyĂ©s par les forces de l’ordre et informant la victime qu’elle est la cible de poursuites judiciaires pour des faits de pĂ©dopornographie. Le parquet de Paris a ouvert une enquĂȘte. Être convoquĂ© par mail par la police, pour avoir consultĂ© sur internet des images pĂ©dopornographiques c'est le nouveau scĂ©nario inventĂ© par les cybercriminels, afin de faire chanteur leurs victimes. En France, des centaines de milliers de personnes ont reçu la fausse convocation. Les mails sont d'autant plus inquiĂ©tants qu'ils paraissent crĂ©dibles, s'appuyant sur un logo officiel et une convocation par un gendarme en fonction. Le courrier parle de preuves, et de risque d'ĂȘtre fichĂ© au registre des dĂ©linquants sexuels. "Il dĂ©stabilise son lecteur, tellement les mots sont violents. 
 Je n'en parle Ă  personne autour de moi, je me fais un effort de mĂ©moire pour savoir si un jour j'ai pu, par erreur, m'arrĂȘter sur un site", confesse Michel Doller, une victime. Les mails se sont poursuivis, et Michel Doller, maire de son village, a appris que des voisins avaient reçu la mĂȘme convocation. Il porte alors plainte avant d'ĂȘtre pris dans les filets des cybercriminels, dont l'objectif final est de soutirer de l'argent. "Nous avons eu des victimes qui nous ont informĂ© avoir payĂ© des sommes importantes, plusieurs milliers d'euros. 
 MĂȘme si on n'est pas un pĂ©dophile et qu'on reçoit ce type de message, on peut avoir peur de l'erreur judiciaire", indique JĂ©rĂŽme Notin, directeur gĂ©nĂ©ral de Les convocations judiciaires ne se faisant jamais par mail, il est conseillĂ© de ne pas donner suite aux messages.
Maroc: accusĂ© d’un faux kidnapping, il est arrĂȘtĂ© pour dĂ©tournement de mineure. Les parents d’une fille de quatorze ans ont signalĂ© Ă  la gendarmerie royale de Midar, Driouch, Taza et Al
Depuis plusieurs mois, de nombreux citoyens nous signalent avoir reçu des mails suspects Ă©manant de dirigeants de la Police fĂ©dĂ©rale voire d’autres institutions policiĂšres ou judiciaires. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie exĂ©cutĂ©e au moyen d’envois d’e-mails ou via la crĂ©ation de faux sites ou fausses nouvelles. Nous invitons l’ensemble de la population Ă  la plus grande prudence face Ă  ce phĂ©nomĂšne en recrudescence ! Modus operandi Depuis plusieurs mois, et de maniĂšre rĂ©currente ces derniĂšres semaines, des particuliers adressent des mails ou des lettres Ă  l’attention de Catherine De Bolle, actuelle directrice d’Europol et ancienne commissaire gĂ©nĂ©rale de la Police fĂ©dĂ©rale, ou Ă  d’autres autoritĂ©s policiĂšres, signalant avoir rĂ©ceptionnĂ© un mail Ă©manant d’un Haut responsable de la Brigade de protection des mineurs », faisant Ă©tat d’une consultation illĂ©gale de site pĂ©dopornographiques et pour laquelle le paiement d’une amende » est proposĂ© en lieu et place de poursuites judiciaires. Certaines de ces personnes joignent Ă  leur courrier soit une preuve de paiement, ou parfois un chĂšque. Le nom de l’actuel commissaire gĂ©nĂ©ral de la Police fĂ©dĂ©rale, le premier commissaire divisionnaire Marc De Mesmaeker, est aussi citĂ© dans certains de ces e-mails, de mĂȘme que le nom d’Eric Snoeck, le directeur gĂ©nĂ©ral de la Police judiciaire fĂ©dĂ©rale. Par ailleurs, plus rĂ©cemment, le nom du Procureur fĂ©dĂ©ral FrĂ©dĂ©ric Van Leeuw et d’autres autoritĂ©s judiciaires apparaissent Ă©galement dans certaines versions de ces messages frauduleux. Certains des e-mails reprennent comme objet de message la mention Votre convocation » et prĂ©tendent vous informer que vous auriez commis des infractions diverses, voire des envois de photos de natures sexuelles Ă  des mineurs. L’expĂ©diteur indique que vous devez payer une amende sinon vous serez poursuivi par la justice. Malheureusement, les gens paient parfois cette soi-disant amende. Injustement, car l’argent va alors directement aux fraudeurs. Ce phĂ©nomĂšne touchant l’ensemble des pays francophones, une concertation a Ă©tĂ© mise en place via Europol. Plus rĂ©cemment, nous avons constatĂ© que des messages apparaissent aussi en nĂ©erlandais. Il est donc possible que la Flandre voire les Pays-Bas soient touchĂ©s par le phĂ©nomĂšne. Conseils pratiques La Police fĂ©dĂ©rale rappelle les mesures de prudence en cas de rĂ©ception d’un e-mail suspect ‱ La police ne vous enverra jamais d’amende par e-mail. ‱ VĂ©rifiez l’adresse de l’expĂ©diteur du mail si elle est fantaisiste ou Ă©trange policefĂ©dĂ©rale par exemple ou federalpolice il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une tentative d’escroquerie. Les services de police ne font aucunement usage d’une adresse de messagerie gratuite. ‱ Ne rĂ©pondez jamais Ă  un mail qui semble Ă©tonnant, voire suspect. ‱ Un e-mail qui contient des fautes d’orthographe ou de grammaire, ou qui n’est pas rĂ©digĂ© de maniĂšre professionnelle, est suspect. ‱ VĂ©rifiez la justesse de l’information reçue en recherchant sur Internet l’existence de signalement. Certains sites comme ou peuvent vous Ă©clairer quant Ă  l’existence d’une arnaque. ‱ Ne communiquez jamais vos donnĂ©es personnelles ou bancaires via tĂ©lĂ©phone ou mail Ă  la demande d’un tiers. Signalez en un clic le mail frauduleux aux services en charge via le site de Safe on Web https // ‱ Envoyez une copie du mail frauduleux Ă  l’adresse suivante suspect Effacez ensuite le mail suspect. Vous ĂȘtes nĂ©anmoins victime d’une escroquerie via un faux mail ? ‱ PrĂ©venez le plus rapidement possible votre banque et CardStop afin de faire bloquer les opĂ©rations financiĂšres qui peuvent encore l’ĂȘtre, et Ă©ventuellement vos cartes bancaires. ‱ Prenez contact avec la Police locale afin de porter plainte. ‱ Changez vos mots de passe et passez Ă©ventuellement votre ordinateur au crible d’un antivirus, si vous pensez avoir installĂ© un malware. Pour plus d’informations sur les mesures de prudence, nous vous invitons Ă  consulter le site du Centre for Cybersecurity Belgium » CCB Ă  l’adresse suivante https //
Re ProcÚs verbal et faux en écriture. Le grincheux a écrit: Un PV doit avoir la liste des présents, des excusés et des absents. Aucun PV d'aucune réunion de l'EN ne
RĂ©cemment, vous avez peut-ĂȘtre Ă©tĂ© destinataire d'un mail, dont l'objet est une convocation judiciaire vous accusant de proposer, partager, diffuser et Ă©changer des supports Ă  caractĂšre pornographiques ou pĂ©dopornographiques et d'avoir commis des atteintes sexuelles sans violence sur mineurs. Ces courriels usurpent l'appellation de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale, de la prĂ©fecture de Police de Paris et d'Europol. Attention ce type de courriel est une arnaque. Ce message vous demande de prendre contact au plus vite avec les directeurs de la Police ou de la Gendarmerie nationales. L'objectif de cette arnaque est de vous amener Ă  verser une somme d'argent ou de vous faire communiquer vos donnĂ©es personnelles. Les services du ministĂšre de l'IntĂ©rieur n'envoient jamais de courriel pour procĂ©der Ă  des auditions. Les infractions mentionnĂ©es dans cette pseudo convocation ne font jamais l'objet de transaction. Leur traitement s'inscrit dans le cadre judiciaire sous contrĂŽle d'un magistrat. Si vous ĂȘtes destinataire de ce type de mail Ne cĂ©dez pas Ă  la panique ; Ne rĂ©pondez jamais vous confirmeriez que votre adresse est valide et que vous lisez ce type de message, entraĂźnant d'autres sollicitations similaires ; Ne prenez jamais contact avec l'expĂ©diteur, celui-ci cherchera Ă  accroĂźtre la pression ; Ne payez pas ; Votre adresse email a sans doute Ă©tĂ© extraite suite Ă  la consultation d'un site de e-commerce. Il est recommandĂ© de changer votre mot de passe ; Ne cliquez sur aucun lien ou piĂšce jointe vous pourriez ĂȘtre dirigĂ© sur un site malveillant maquillĂ© en site institutionnel, vous amenant Ă  donner des informations personnelles ou Ă  tĂ©lĂ©charger des documents contenant des logiciels malveillants ; Marquez ce courriel comme Ă©tant un courrier indĂ©sirable afin que les suivants puissent ĂȘtre filtrĂ©s par votre messagerie ; Conservez des Ă©lĂ©ments de preuve par des captures d'Ă©cran note de menace, adresse mail de l'expĂ©diteur, etc. ; DĂ©posez un signalement sur et Ă  l'adresse mail fraude-bretic[at] afin qu'il soit pris en compte dans le cadre de l'enquĂȘte ouverte par l'Office central de lutte contre la criminalitĂ© liĂ©e aux technologies de l'information et de la communication OCLCTIC ; Si vous avez donnĂ© suite dĂ©posez plainte immĂ©diatement auprĂšs des services de Police ou de Gendarmerie. TĂ©lĂ©charger DĂ©couvrir d'autres articles sur le thĂšme SĂ©curitĂ© Pour que la montagne reste un plaisir 08/08/2022 Vous passez votre Ă©tĂ© Ă  la montagne ? RandonnĂ©e, VTT, escalade 
 retrouvez tous les conseils du ministĂšre des Sports "pour que la montagne reste un pl...
Lordonnance pénale est une procédure de jugement dite simplifiée. Elle est applicable à certaines contraventions et à certains délits prévus par le Code de la route. Ce mode de jugement simplifié a été instauré dans le but de désengorger les tribunaux. En effet, avec l'ordonnance pénale, aucune audience n'est nécessaire.
C’est derriĂšre un document prĂ©sumĂ© aux couleurs de la Police Judiciaire que des centaines de Français sont piĂ©gĂ©s, depuis quelques jours, par un courriel malveillant aux couleurs du Service PĂ©nitentiaire d’insertion et de probation de Paris. Êtes-vous un dangereux criminel ? Normalement, non ! Avez-vous oubliĂ© de payer une annĂ©e de contraventions ? Si tout va bien, non ! Avez-vous oubliĂ© votre sĂ©jour en prison ? Bref, le courriel communiquĂ© ce week-end au nom d’un Agent de police Judiciaire, en service en Brigade de SuretĂ© Urbaine » vous n’avez rien Ă  craindre de cette missive. Depuis quelques jours, un Ă©tonnant mail aux couleurs de l’administration judiciaire Française s’invite dans les boites mails de nombreux, trĂšs nombreux lecteurs de La missive indique, en objet, ĂȘtre une Convocation par Officier de Police Judiciaire . Un titre suffisamment inquiĂ©tant, mais le pirate a rajoutĂ© en bonus Obligation » histoire de renforce son social engineering. Le courriel informe le lecteur qu’ Ȉ la demande de [identitĂ© d’une personne], Agent de police Judiciaire, en service en Brigade de SuretĂ© Urbaine. » vous ĂȘtes convoquĂ©s Ă  la suite de votre condamnation et que votre situation doit ĂȘtre examinĂ©e . La missive se termine par une date et une adresse postale. Une adresse officielle du Service PĂ©nitentiaire d’insertion et de probation de Paris SPIP. Le bot pirate [robot informatique], derriĂšre cette diffusion malveillante, propose des rendez-vous, les lundis 11, 18 avril
. Comme vous l’aurez compris, une piĂšce jointe est proposĂ©e dans cette arnaque. Un PDF qui cache surtout une malveillance informatique. Attention, ne mettez pas en automatique, dans les options de votre logiciel de correspondance, la confirmation de lecture. L’attaque pirate demande, justement, que soit confirmĂ© la lecture du courrier. Évitez de confirmer Ă  l’escroc votre existence. Bien entendu, ne cliquez surtout pas sur ce genre de fichier ici, il ne s’agit pas d’un ransomware, surtout si vous n’ĂȘtes pas attirĂ©s par le chiffrement de vos donnĂ©es et l’obligation de payer une rançon » pour rĂ©cupĂ©rer vos documents privĂ©s, ou vous retrouver avec un logiciel espion dans votre machine. Ne rappelez pas, non plus, les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phones qui peuvent ĂȘtre fournis. RĂ©agissez Ă  cet article
Lemploi et le chĂŽmage en dĂ©bats. Recherche avancĂ©e . Index du forum â€č Les FORUMS d'ActuchĂŽmage â€č POSEZ VOS QUESTIONS; Modifier la taille de la police; Imprimer le sujet; FAQ; Connexion; Faux et usage de faux par le pĂŽle emploi. ModĂ©rateurs: superuser, Yves. RĂ©pondre. 18 messages ‱ Page 1 sur 2 ‱ 1, Il aurait fait des dĂ©clarations mensongĂšres Ă  la mĂšre de la personne recherchĂ©e, prĂ©tendant pouvoir suspendre la validitĂ© de l’avis de recherche Ă©mis Ă  l’encontre de son fils. Le service prĂ©fectoral de la police judiciaire de TĂ©touan a procĂ©dĂ©, vendredi, Ă  l’arrestation d’un agent de police de grade de brigadier-chef, qui exerce au commissariat de police d’Oued Zem, pour son implication prĂ©sumĂ©e dans une affaire de faux et usage de faux, d’escroquerie et de corruption. L’arrestation du mis en cause intervient suite Ă  l’interpellation par les services de sĂ»retĂ© de TĂ©touan, d’une personne faisant l’objet d’un avis de recherche pour avoir prĂ©sentĂ© un certificat de rĂ©sidence falsifiĂ© en vue d’obtenir la carte d’identitĂ© nationale. Selon l’enquĂȘte, le document a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© par le mis en cause qui exerçait ses fonctions Ă  la circonscription de police de TĂ©touan avant son transfert Ă  Oued Zem, en contrepartie d’une somme d’argent, indique un communiquĂ© de la DGSN. Les investigations ont dĂ©voilĂ© que le policier arrĂȘtĂ© a fait des dĂ©clarations mensongĂšres Ă  la mĂšre de la personne recherchĂ©e, prĂ©tendant pouvoir suspendre la validitĂ© de l’avis de recherche Ă©mis Ă  l’encontre de son fils. Le mis en cause a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue pour les besoins de l’enquĂȘte menĂ©e sous la supervision du parquet compĂ©tent pour Ă©lucider les circonstances de cette affaire. Poursuivipour faux et usage de faux, abus de confiance et dĂ©possession frauduleuse, Woundioum Sissoko Ă©tait Ă  la barre des Assises de Bamako le mercredi 29 septembre 2021. Ces faits sont prĂ©vus et punis par les articles 282, 102, 104 et 274 du code pĂ©nal. Reconnu non coupable des faits, il a Ă©tĂ© acquittĂ© des charges. - Le faux et l'usage de faux Le faux est lĂ©galement dĂ©fini comme toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă  causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support d'expression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'Ă©tablir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des consĂ©quences juridiques. Le faux et l'usage de faux comme la simple tentative sont punis de trois ans d'emprisonnement et de € d'amende. L’altĂ©ration peut ĂȘtre matĂ©rielle fabrication d’un document, imitation de la signature ou intellectuelle Ă©nonciation d’élĂ©ments contraires Ă  la rĂ©alitĂ©, ou inexacts. La jurisprudence a jugĂ© que l’omission peut ĂȘtre retenue pour la qualification pĂ©nale du faux Cass. Crim. 25 janv. 1982. Par ailleurs, ce faux doit causer un prĂ©judice qui peut se dĂ©duire du faux lui-mĂȘme. On oublie souvent mais la seule dĂ©tention frauduleuse d'un faux document est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende et la peine de la dĂ©tention frauduleuse de plusieurs faux documents est portĂ©e Ă  cinq ans d'emprisonnement et Ă  75000 euros d'amende. En outre, le code pĂ©nal prĂ©voit des sanctions plus lourdes s'agissant des hypothĂšses aggravantes ci-aprĂšs passĂ©es en revue. - Les faux documents publics Le faux commis dans un document dĂ©livrĂ© par une administration publique aux fins de constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou d'accorder une autorisation ou l'usage d'un tel faux est puni de cinq ans d'emprisonnement et de euros d'amende mais ces peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  euros d'amende lorsque ce faux ou son usage est commis 1° Soit par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ; 2° Soit de maniĂšre habituelle ; 3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunitĂ© Ă  son auteur. Le faux commis dans une Ă©criture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonnĂ© par l'autoritĂ© publique ou son usage est puni de dix ans d'emprisonnement et de euros d'amende. Le faux ou l'usage de faux commis par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa mission est puni de quinze ans de rĂ©clusion criminelle et de euros d'amende. Le fait de procurer frauduleusement Ă  autrui un document dĂ©livrĂ© par une administration publique aux fins de constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou d'accorder une autorisation est puni de cinq ans d'emprisonnement et de euros d'amende et ces peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  euros d'amende lorsque l'infraction est commise 1° Soit par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ; 2° Soit de maniĂšre habituelle ; 3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunitĂ© Ă  son auteur. Le fait de se faire dĂ©livrer indĂ»ment par une administration publique ou par un organisme chargĂ© d'une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destinĂ© Ă  constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou Ă  accorder une autorisation est puni de deux ans d'emprisonnement et de euros d'amende. Le fait de fournir une dĂ©claration mensongĂšre en vue d'obtenir d'une administration publique ou d'un organisme chargĂ© d'une mission de service public une allocation, un paiement ou un avantage indĂ» est puni de deux ans d'emprisonnement et de euros d'amende. - La fausse attestation Le code pĂ©nal sanctionne d'un an d'emprisonnement et de euros d'amende le fait 1° D'Ă©tablir une attestation ou un certificat faisant Ă©tat de faits matĂ©riellement inexacts ; 2° De falsifier une attestation ou un certificat originairement sincĂšre ; 3° De faire usage d'une attestation ou d'un certificat inexact ou falsifiĂ©. Mais ces derniĂšres peines sont portĂ©es Ă  trois ans d'emprisonnement et Ă  euros d'amende lorsque l'infraction est commise en vue de porter prĂ©judice au TrĂ©sor public ou au patrimoine d'autrui. Le fait, par une personne agissant dans l'exercice de sa profession, de solliciter ou d'agrĂ©er, directement ou indirectement, des offres, promesses, dons, prĂ©sents ou avantages quelconques pour Ă©tablir une attestation ou un certificat faisant Ă©tat de faits matĂ©riellement inexacts est puni de deux ans d'emprisonnement et de euros d'amende ou de cinq ans d'emprisonnement et euros d'amende lorsque la personne exerce une profession mĂ©dicale ou de santĂ© et que l'attestation faisant Ă©tat de faits inexacts dissimule ou certifie faussement l'existence d'une maladie, d'une infirmitĂ© ou d'un Ă©tat de grossesse, ou fournit des indications mensongĂšres sur l'origine d'une maladie ou d'une infirmitĂ© ou sur la cause d'un dĂ©cĂšs. Le fait de cĂ©der aux sollicitations prĂ©vues Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent ou d'user de voies de fait ou de menaces ou de proposer, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des prĂ©sents ou des avantages quelconques pour obtenir d'une personne agissant dans l'exercice de sa profession qu'elle Ă©tablisse une attestation ou un certificat faisant Ă©tat de faits inexacts est puni de deux ans d'emprisonnement et de euros d'amende ou de cinq ans d'emprisonnement et euros d'amende lorsque la personne exerce une profession mĂ©dicale ou de santĂ© et que l'attestation faisant Ă©tat de faits inexacts dissimule ou certifie faussement l'existence d'une maladie, d'une infirmitĂ© ou d'un Ă©tat de grossesse, ou fournit des indications mensongĂšres sur l'origine d'une maladie ou d'une infirmitĂ© ou sur la cause d'un dĂ©cĂšs. - Les sanctions pĂ©nales complĂ©mentaires Outre les peines principales prĂ©citĂ©es, le code pĂ©nal a prĂ©vu des sanctions complĂ©mentaires Ă  l'Ă©gard des personnes physiques coupables des infractions prĂ©citĂ©es, Ă  savoir - L'interdiction des droits civiques, civils et de famille ; - L'interdiction d'exercer une fonction publique ou une activitĂ© de nature professionnelle ou sociale ; - L'exclusion des marchĂ©s publics ; - La confiscation de la chose qui a servi ou Ă©tait destinĂ©e Ă  commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit, Ă  l'exception des objets susceptibles de restitution. - L'interdiction du territoire français, soit Ă  titre dĂ©finitif, soit pour une durĂ©e de dix ans au plus, si l'auteur de l'infraction est Ă©tranger. Enfin, les personnes morales peuvent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es responsables pĂ©nalement et encourent les peines suivantes - L'amende au quintuple - La dissolution, lorsque la personne morale a Ă©tĂ© créée ou, lorsqu'il s'agit d'un crime ou d'un dĂ©lit puni en ce qui concerne les personnes physiques d'une peine d'emprisonnement supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  trois ans, dĂ©tournĂ©e de son objet pour commettre les faits incriminĂ©s ; - L'interdiction, Ă  titre dĂ©finitif ou pour une durĂ©e de cinq ans au plus, d'exercer directement ou indirectement une ou plusieurs activitĂ©s professionnelles ou sociales ; - Le placement, pour une durĂ©e de cinq ans au plus, sous surveillance judiciaire ; - La fermeture dĂ©finitive ou pour une durĂ©e de cinq ans au plus des Ă©tablissements ou de l'un ou de plusieurs des Ă©tablissements de l'entreprise ayant servi Ă  commettre les faits incriminĂ©s ; - L'exclusion des marchĂ©s publics Ă  titre dĂ©finitif ou pour une durĂ©e de cinq ans au plus ; - L'interdiction, Ă  titre dĂ©finitif ou pour une durĂ©e de cinq ans au plus, de procĂ©der Ă  une offre au public de titres financiers ou de faire admettre ses titres financiers aux nĂ©gociations sur un marchĂ© rĂ©glementĂ© ; - L'interdiction, pour une durĂ©e de cinq ans au plus, d'Ă©mettre des chĂšques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprĂšs du tirĂ© ou ceux qui sont certifiĂ©s ou d'utiliser des cartes de paiement ; - L'affichage de la dĂ©cision prononcĂ©e ou la diffusion de celle-ci soit par la presse Ă©crite, soit par tout moyen de communication au public par voie Ă©lectronique ; - La confiscation de l'animal ayant Ă©tĂ© utilisĂ© pour commettre l'infraction ou Ă  l'encontre duquel l'infraction a Ă©tĂ© commise ; - L'interdiction, Ă  titre dĂ©finitif ou pour une durĂ©e de cinq ans au plus, de dĂ©tenir un animal ; Je suis Ă  votre disposition pour toute information ou action. PS Pour une recherche facile et rapide des articles rĂ©digĂ©s sur ces thĂšmes, vous pouvez taper vos "mots clĂ©s" dans la barre de recherche du blog en haut Ă  droite, au dessus de la photographie. Anthony BemAvocat Ă  la Cour27 bd Malesherbes - 75008 ParisTel 01 40 26 25 01 Email abem THOMASSAMSON / AFPLe parquet de Paris a demandĂ© un procĂšs en correctionnelle pour « faux », « usage de faux » et « utilisation indue » de documents professionnels contre Alexandre Benalla, ancien chargĂ© de mission Ă  l’ElysĂ©e, dans l’enquĂȘte sur ses passeports diplomatiques, a annoncĂ© vendredi 4 septembre le procureur dans un

AprĂšs une agression, un vol ou un accident de la route , vous avez dĂ©posĂ© plainte pour obtenir un dĂ©dommagement ? Vous allez sĂ»rement recevoir une convocation Ă  comparaĂźtre au tribunal correctionnel si ce n’est pas dĂ©jĂ  fait. Si c’est le cas, ne paniquez pas puisque vous ĂȘtes la victime. Cependant, vous devez vous prĂ©parer Ă  assister Ă  l’audience prĂ©vue. C’est important pour assurer la dĂ©fense de votre intĂ©rĂȘt. Vous pouvez aussi contacter un avocat du droit pĂ©nal pour votre dĂ©fense devant les juridictions pĂ©nales tribunal de Police, tribunal Correctionnel, cour d’Assises pour les victimes, prĂ©venus et accusĂ©s. Tour d’horizon sur le cas de la convocation d’une victime au tribunal correctionnel. Convocation en justice devant le tribunal correctionnel qu’est-ce qu’elle contient ? Si vous n’avez pas encore reçu de convocation au tribunal correctionnel, vous ne savez pas encore ce qu’elle contient. Sa dĂ©finition permet de comprendre de quoi il retourne. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Une convocation est un acte ou un document Ă©manant des autoritĂ©s compĂ©tentes qui est destinĂ© Ă  inviter une personne Ă  comparaĂźtre devant un tribunal. Une convocation se prĂ©sente de la mĂȘme façon pour la victime et l’accusĂ©. Elle indique la date et l’heure de l’audience. Ainsi, votre convocation n’apporte pas plus de prĂ©cision que le moment du dĂ©but de l’audience. Il sera indiquĂ© clairement que vous ĂȘtes convoquĂ© Ă  comparaĂźtre. La date, l’heure et le lieu sont mentionnĂ©s pour vous rappeler l’intĂ©rĂȘt de votre prĂ©sence. En aucun cas, le motif de la convocation ne sera indiquĂ©. Toutefois, vous ne devez pas avoir peur puisque vous connaissez dĂ©jĂ  de quoi il s’agit. Vous devez simplement vous prĂ©parer mentalement pour la prise de parole au moment oĂč le juge dĂ©cidera de vous entendre. Si vous ne pouvez pas le faire, engagez un avocat pour parler Ă  votre place. DĂ©couvrez ici un modĂšle de convocation au tribunal correctionnel. La victime doit-elle ĂȘtre prĂ©sente au tribunal correctionnel aprĂšs avoir reçu une convocation ? En principe, il n’est pas obligatoire d’ĂȘtre prĂ©sent au tribunal correctionnel le jour de l’audience. Au moins, un avocat doit ĂȘtre envoyĂ©. Cependant, il est toujours recommandĂ© de se prĂ©senter, mĂȘme si c’est le professionnel qui prendra la parole. En effet, l’audience qui peut s’étaler sur plusieurs jours est un procĂšs contradictoire. Toutes les parties concernĂ©es seront entendues une Ă  une pour permettre une dĂ©libĂ©ration Ă©quitable. Si vous ĂȘtes prĂ©sent, vous avez la possibilitĂ© d’entendre vous-mĂȘme les propos de l’accusĂ©. Vous pouvez ensuite en discuter avec votre avocat et dĂ©finir une stratĂ©gie plus efficace. En plus, vous avez la possibilitĂ© de formuler une demande de dommages et intĂ©rĂȘts en montrant les prĂ©judices subis. S’ils sont corporels, ils seront peut-ĂȘtre visibles durant le procĂšs, ce qui constituera une preuve de plus en votre faveur. Par-dessus tout, vous ne pouvez pas constituer partie civile en Ă©tant absent. Bon Ă  savoir La demande de dommages et intĂ©rĂȘts peut ĂȘtre effectuĂ©e avant la date de l’audience, mais aprĂšs avoir reçu une convocation de comparaĂźtre. Pour cela, il faut vous rendre auprĂšs du greffe du tribunal pour faire une dĂ©claration. Il est Ă©galement possible d’envoyer la demande par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception au greffe du tribunal. Toutefois, le courrier incluant toutes les preuves des prĂ©judices doit arriver au moins 24h avant l’audience. En rĂ©sumĂ©, une convocation Ă  comparaĂźtre au tribunal correctionnel fait suite Ă  une procĂ©dure que vous avez lancĂ©e en tant que victime. Dans le cas oĂč vous ressentez le besoin d’avoir plus de prĂ©cision, n’hĂ©sitez pas Ă  faire appel Ă  l’assistance d’un avocat spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal. JustifitNous simplifions l'accĂšs au droit pour rapprocher justiciables et avocats. Navigation de l’article Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, prĂšs de chez vous Trouver mon Avocat Articles similaires

Tribunalde Nanterre, juin 2020. L’avocat Fabien Arakelian s’indigne du traitement rĂ©servĂ© Ă  sa cliente, mise en examen pour corruption, faux et usage de faux. avec AFP 19h19, le 09 novembre 2018L'avocat de 41 ans est poursuivi pour corruption active, trafic d'influence, faux et usage de feux et aide au sĂ©jour irrĂ©gulier, selon une information de France Bleu Pays d'Auvergne. Un avocat de Clermont-Ferrand, suspectĂ© d'avoir fait rĂ©gulariser frauduleusement une quarantaine de sans-papiers avec la complicitĂ© d'une employĂ©e de la prĂ©fecture, a Ă©tĂ© mis en examen vendredi, a-t-on appris auprĂšs du parquet, confirmant des informations de France Bleu Pays d' homme de 41 ans est poursuivi pour corruption active, trafic d'influence, faux et usage de faux et aide au sĂ©jour irrĂ©gulier. Il a Ă©tĂ© placĂ© sous contrĂŽle judiciaire. Il est soupçonnĂ© d'avoir corrompu une employĂ©e contractuelle de la prĂ©fecture du Puy-de-DĂŽme pour obtenir des papiers Ă  des Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre. Entre l'Ă©tĂ© 2015 et l'Ă©tĂ© 2016, une quarantaine de dossiers, constituĂ©s de faux documents, ont Ă©tĂ© ainsi validĂ©s, l'employĂ©e fermant les yeux moyennant contrepartie. "Elle a reconnu avoir touchĂ© de l'argent", a prĂ©cisĂ© le procureur de la RĂ©publique Ă  Clermont, Éric personnes qui vivaient essentiellement Ă  Marseille. C'est la prĂ©fecture, en vertu de l'article 40 du code du procĂ©dure pĂ©nale, qui a dĂ©noncĂ© les agissements de cette employĂ©e de 27 ans, qui ne travaille plus au sein de l'administration. PlacĂ©e en garde Ă  vue en dĂ©but de semaine, elle a Ă©tĂ© remise en libertĂ© en vue d'une convocation ultĂ©rieure devant le juge d'instruction. Selon le procureur, les dossiers concernaient pour l'essentiel des personnes vivant Ă  Marseille mais qui justifiaient de domiciles dans le organisation "bien huilĂ©e", selon le procureur. Les situations divergeaient d'un dossier Ă  l'autre, l'avocat demandant des rĂ©gularisations pour des personnes malades ou vivant en France depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , mais aussi pour des nouveaux arrivants. "Ces 40 dossiers, on les lui a amenĂ©s. Quelqu'un avait trouvĂ© ce point de chute. C'Ă©tait une organisation bien huilĂ©e", a soulignĂ© le procureur. La justice compte entendre les bĂ©nĂ©ficiaires de ce trafic mais selon le magistrat, "il n'est pas sĂ»r qu'on les trouve". La police judiciaire est chargĂ©e de l'enquĂȘte. Lefaux est dĂ©fini par l'article 193 du Code pĂ©nal 1, et suivant son utilisation, il est sanctionnĂ© par les dispositions des articles 194, 195 (commis par un fonctionnaire), 196 (commis Vous dites que l'implication, en enregistrant votre vote comme un "non" alors que vous aviez prononcĂ© un "oui" en faveur de travaux, c'est de vous avoir privĂ© de la possibilitĂ© de contester la dĂ©cision prise en s'il y a eu une irrĂ©gularitĂ© reconnue par les signataires du PV - ne serait-ce que reconnaĂźtre une erreur dans la comptabilisation des votes - est-ce que cela ne vous suffit pas dĂšs lors pour engager une action en annulation ?Quant Ă  votre question sur la possibilitĂ© que l'erreur soit admise plutĂŽt que la falsification que vous dĂ©noncez, cela dĂ©pend je vous le disais de la notion d'intentionnalitĂ©. Il y a production d'un faux s'il y a eu sciemment l'intention, la volontĂ© d'altĂ©rer votre vote en transformant un "oui" en "non". A dĂ©faut d'en avoir la preuve il se pourrait que soit admis le bĂ©nĂ©fice du doute ?Tenez-nous au courant de la suite...cordialementzen maritime Plusieursbanques ont Ă©tĂ© victimes de cette escroquerie qui s'Ă©lĂšve Ă  80 000 €. Une femme est mise en examen.
Le faux en Ă©criture publique est constitutif d’un crime pour lequel le dĂ©cideur public peut ĂȘtre renvoyĂ© devant une cour d’ rĂ©alisĂ©e par Philippe Bluteau, avocat Ă  la Cour, "Le Courrier des maires", n°249, septembre 2011L’article 441-1 du Code pĂ©nal dĂ©finit le faux comme toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă  causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support d’expression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des consĂ©quences juridiques ».Mais le Code pĂ©nal institue plusieurs infractions distinctes, selon le support et l’auteur du faux. Ainsi, il rĂ©serve un cas particulier au faux commis dans une Ă©criture publique ou authentique 1er Ă©lĂ©ment aggravant, par une personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique ou chargĂ©e d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission 2e Ă©lĂ©ment aggravant. Dans ce cas, les peines sont portĂ©es Ă  quinze ans de rĂ©clusion criminelle et Ă  225 000 euros d’amende, entraĂźnant la compĂ©tence de la cour d’assises pour juger de tels faits art. 441-4, 3e al..1. Les personnes poursuiviesL’article 441-4, alinĂ©a 3, vise toute personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique ou chargĂ©e d’une mission de service public au sein des collectivitĂ©s territoriales peuvent ainsi ĂȘtre concernĂ©s le maire ou le prĂ©sident et tout Ă©lu disposant d’une dĂ©lĂ©gation de fonction, ainsi que l’ensemble des agents. Si la personne poursuivie est un simple » conseiller municipal, gĂ©nĂ©ral ou rĂ©gional dĂ©pourvu de dĂ©lĂ©gation, le faux en Ă©criture publique restera punissable, mais sur le fondement de l’article 441-4, 1er alinĂ©a, qui prĂ©voit des peines lĂ©gĂšrement moins graves dix ans d’emprisonnement et 150 000 € d’ Les faits rĂ©prĂ©hensiblesLe faux est tout d’abord dĂ©fini comme une altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ© », ce qui peut recouvrir Ă  la fois la crĂ©ation ex nihilo d’un faux document et la modification d’un document existant. Dans ce cas, le faux peut ĂȘtre puni mĂȘme si l’énoncĂ© qu’il renferme est conforme Ă  la vĂ©ritĂ© ainsi de la rĂ©alisation d’un faux contrat, conforme Ă  l’original, mais vouĂ© Ă  se substituer Ă  un contrat perdu Cass. crim., 3 juin 2004. Enfin le faux pourra prendre la forme d’une inscription, dans un document rĂ©gulier dans sa forme, d’un mensonge au fond, portant, par exemple, sur la prĂ©sence de tel ou tel Ă©lu lors d’une l’altĂ©ration doit ĂȘtre de nature Ă  causer un prĂ©judice, mais ce dernier est largement entendu le juge a considĂ©rĂ© que le prĂ©judice auquel peut donner lieu un faux dans un acte authentique rĂ©sulte nĂ©cessairement de l’atteinte portĂ©e Ă  la foi publique et Ă  l’ordre social par une falsification de cette nature » Cass. crim., 24 mai 2000. L’atteinte peut Ă©galement avoir Ă©tĂ© portĂ©e aux intĂ©rĂȘts de la sociĂ©tĂ© » Cass. crim., 22 oct. 2003 ou, dĂšs lors que l’acte a une portĂ©e Ă©lectorale, Ă  la sincĂ©ritĂ© du scrutin » Cass. crim., 2 octobre 2001.Enfin, le faux doit porter sur un document ayant pour objet ou pouvant avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des consĂ©quences juridiques. Cette condition sera par nature trĂšs souvent rĂ©unie dans le cas d’une Ă©criture au support du crime, la qualitĂ© d’ Ă©criture publique » a Ă©tĂ© reconnue Ă  un extrait des dĂ©libĂ©rations d’un conseil municipal car il s’agit d’un acte par lequel le maire, sous la foi de sa signature, atteste que tel jour, le conseil municipal s’est rĂ©uni et a pris telle dĂ©cision engageant la commune » Cass. crim., 13 avril 2005.De mĂȘme constitue le faux en Ă©criture publique le fait de faire supprimer et remplacer des mentions dans le registre de la mairie, destinĂ© Ă  l’inscription par ordre de date des arrĂȘtĂ©s, actes de publication et de notification » Cass. crim., 18 oct. 2000 et le fait de remplacer une somme par une autre dans le compte rendu manuscrit de la sĂ©ance du conseil municipal Cass. crim., 30 avril 2003. Mais le faux en Ă©criture publique peut Ă©galement porter sur un arrĂȘtĂ© de nomination, dĂšs lors que le maire a conscience du caractĂšre fictif de l’emploi Cass. crim., 20 juin 2002 ou sur des factures de sociĂ©tĂ©s privĂ©es dĂšs lors que, visĂ©es et signĂ©es par un chef de service de conseil gĂ©nĂ©ral, elles avaient acquis la qualitĂ© de piĂšces comptables » dans cette affaire, l’agent public avait sollicitĂ© l’émission de factures ne correspondant Ă  aucun service fait pour la collectivitĂ©, afin de solder ses propres dettes auprĂšs des sociĂ©tĂ©s Ă©mettrices Cass. crim., 5 oct. 2004.

Les"auditions libres" Ă  la gendarmerie sont souvent illĂ©gales sur la forme, que ce soit pour la convocation ou pour l’audition. Souvent, on observe, Ă  Crest, Saillans ou ailleurs, que les gendarmes ne respectent par les formes, que ce soit par ignorance, par je m’en foutisme, pour gagner du temps, ou sans doute le plus souvent pour augmenter leur pouvoir et leurs

ChronoLĂ©gi Chapitre Ier Des faux Articles 441-1 Ă  441-12 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duCode pĂ©nalVersion en vigueur au 23 aoĂ»t 2022Masquer les articles et les sections abrogĂ©sConstitue un faux toute altĂ©ration frauduleuse de la vĂ©ritĂ©, de nature Ă  causer un prĂ©judice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un Ă©crit ou tout autre support d'expression de la pensĂ©e qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'Ă©tablir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des consĂ©quences faux et l'usage de faux sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d' faux commis dans un document dĂ©livrĂ© par une administration publique aux fins de constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou d'accorder une autorisation est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d' du faux mentionnĂ© Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent est puni des mĂȘmes peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  100 000 euros d'amende lorsque le faux ou l'usage de faux est commis 1° Soit par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ;2° Soit de maniĂšre habituelle ;3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunitĂ© Ă  son dĂ©tention frauduleuse de l'un des faux documents dĂ©finis Ă  l'article 441-2 est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d' peine est portĂ©e Ă  cinq ans d'emprisonnement et Ă  75 000 euros d'amende en cas de dĂ©tention frauduleuse de plusieurs faux faux commis dans une Ă©criture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonnĂ© par l'autoritĂ© publique est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d' du faux mentionnĂ© Ă  l'alinĂ©a qui prĂ©cĂšde est puni des mĂȘmes peines sont portĂ©es Ă  quinze ans de rĂ©clusion criminelle et Ă  225 000 euros d'amende lorsque le faux ou l'usage de faux est commis par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa fait de procurer frauduleusement Ă  autrui un document dĂ©livrĂ© par une administration publique aux fins de constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou d'accorder une autorisation est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d' peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  100 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise 1° Soit par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ;2° Soit de maniĂšre habituelle ;3° Soit dans le dessein de faciliter la commission d'un crime ou de procurer l'impunitĂ© Ă  son fait de se faire dĂ©livrer indĂ»ment par une administration publique ou par un organisme chargĂ© d'une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destinĂ© Ă  constater un droit, une identitĂ© ou une qualitĂ© ou Ă  accorder une autorisation est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d' puni des mĂȘmes peines le fait de fournir sciemment une fausse dĂ©claration ou une dĂ©claration incomplĂšte en vue d'obtenir ou de tenter d'obtenir, de faire obtenir ou de tenter de faire obtenir d'une personne publique, d'un organisme de protection sociale ou d'un organisme chargĂ© d'une mission de service public une allocation, une prestation, un paiement ou un avantage indu. IndĂ©pendamment des cas prĂ©vus au prĂ©sent chapitre, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende le fait 1° D'Ă©tablir une attestation ou un certificat faisant Ă©tat de faits matĂ©riellement inexacts ;2° De falsifier une attestation ou un certificat originairement sincĂšre ;3° De faire usage d'une attestation ou d'un certificat inexact ou peines sont portĂ©es Ă  trois ans d'emprisonnement et Ă  45 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise soit en vue de porter prĂ©judice au TrĂ©sor public ou au patrimoine d'autrui, soit en vue d'obtenir un titre de sĂ©jour ou le bĂ©nĂ©fice d'une protection contre l' au I l'article 71 de la loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018, les prĂ©sentes dispositions s'appliquent aux infractions postĂ©rieures Ă  la date de publication de ladite fait d'utiliser un document d'identitĂ© ou de voyage, un titre de sĂ©jour ou tout document provisoire mentionnĂ© Ă  l'article L. 431-3 du code de l'entrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit d'asile appartenant Ă  un tiers, avec ou sans son consentement, aux fins d'entrer, de circuler ou de se maintenir sur le territoire français ou d'obtenir indĂ»ment un titre, une qualitĂ©, un statut ou un avantage est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende. Le fait pour le titulaire du document d'identitĂ© ou de voyage, du titre de sĂ©jour ou du document provisoire mentionnĂ© au mĂȘme article L. 431-3 d'avoir sciemment facilitĂ© la commission de l'infraction mentionnĂ©e au premier alinĂ©a est puni de la mĂȘme peine. Les peines sont portĂ©es Ă  sept ans d'emprisonnement et Ă  100 000 € d'amende lorsque ces infractions sont commises de maniĂšre Ă  l'article 20 de l'ordonnance n° 2020-1733 du 16 dĂ©cembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er mai 2021. La tentative des dĂ©lits prĂ©vus aux articles 441-1, 441-2 et 441-4 Ă  441-8 est punie des mĂȘmes personnes physiques coupables des crimes et dĂ©lits prĂ©vus au prĂ©sent chapitre encourent Ă©galement les peines suivantes 1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par l'article 131-26 ; 2° L'interdiction, suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par l'article 131-27, soit d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activitĂ© professionnelle ou sociale dans l'exercice ou Ă  l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a Ă©tĂ© commise, soit d'exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d'administrer, de gĂ©rer ou de contrĂŽler Ă  un titre quelconque, directement ou indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d'autrui, une entreprise commerciale ou industrielle ou une sociĂ©tĂ© commerciale. Ces interdictions d'exercice peuvent ĂȘtre prononcĂ©es cumulativement ; 3° L'exclusion des marchĂ©s publics ; 4° La confiscation de la chose qui a servi ou Ă©tait destinĂ©e Ă  commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit, Ă  l'exception des objets susceptibles de du territoire français peut ĂȘtre prononcĂ©e dans les conditions prĂ©vues par l'article 131-30, soit Ă  titre dĂ©finitif, soit pour une durĂ©e de dix ans au plus, Ă  l'encontre de tout Ă©tranger coupable de l'une des infractions dĂ©finies au prĂ©sent personnes morales dĂ©clarĂ©es responsables pĂ©nalement, dans les conditions prĂ©vues par l'article 121-2, des infractions dĂ©finies au prĂ©sent chapitre encourent, outre l'amende suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par l'article 131-38, les peines prĂ©vues par l'article 131-39. L'interdiction mentionnĂ©e au 2° de l'article 131-39 porte sur l'activitĂ© dans l'exercice ou Ă  l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a Ă©tĂ© commise.
LaPrĂ©sidente des RĂ©publicains de Guadeloupe, adjointe au maire de la ville de Basse-Terre, tĂȘte de liste aux prochaines rĂ©gionales des 20 et 27 juin, devait comparaĂźtre ce matin devant la juridiction basse-terrienne. Poursuivie pour usage de faux en Ă©criture et escroquerie faux. L'affaire a Ă©tĂ© renvoyĂ©e, le tribunal ayant observĂ© un vice de forme dans
LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, a rendu l'arrĂȘt suivant N° T F-DN° 3077CK29 JANVIER 2020CASSATION PARTIELLEM. SOULARD prĂ©sident,R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E________________________________________AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS_________________________ARRÊT DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE,DU 29 JANVIER 2020M. J... G... a formĂ© un pourvoi contre l'arrĂȘt de la cour d'appel de Bordeaux, chambre correctionnelle, en date du 19 juin 2018, qui, pour abus de biens sociaux, faux et usage et travail dissimulĂ©, l'a condamnĂ© Ă  huit mois d'emprisonnement, cinq ans d'interdiction professionnelle et a prononcĂ© sur les intĂ©rĂȘts mĂ©moires ont Ă©tĂ© produits, en demande et en le rapport de Mme Fouquet, conseiller rĂ©fĂ©rendaire, les observations de la SCP Rocheteau et Uzan-Sarano, avocat de M. J... G..., les observations de la SCP Gatineau et Fattaccini, avocat de M. M... G..., URSSAF d'Aquitaine, M. F... D..., parties civiles et les conclusions de M. Petitprez, avocat gĂ©nĂ©ral, aprĂšs dĂ©bats en l'audience publique du 18 dĂ©cembre 2019 oĂč Ă©taient prĂ©sents M. Soulard, prĂ©sident, Mme Fouquet, conseiller rapporteur, Mme de la Lance, conseiller de la chambre, et M. BĂ©tron, greffier de chambre,la chambre criminelle de la Cour de cassation, composĂ©e, en application de l'article 567-1-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, des prĂ©sident et conseillers prĂ©citĂ©s, aprĂšs en avoir dĂ©libĂ©rĂ© conformĂ©ment Ă  la loi, a rendu le prĂ©sent et procĂ©dure1. Il rĂ©sulte de l'arrĂȘt attaquĂ© et des piĂšces de procĂ©dure ce qui M. J... G... a acquis en 2005 une discothĂšque exploitĂ©e par la SARL "Le refuge", dont il a exercĂ© la gĂ©rance de fait, son Ă©pouse en exerçant la gĂ©rance de droit jusqu'en 2012, date Ă  laquelle celle-ci a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  MM. M... G... et F... D....3. A la mĂȘme pĂ©riode, M. J... G... a exercĂ© la gĂ©rance de fait de la sociĂ©tĂ© "B 38" qui exploitait un restaurant et dont la gĂ©rance de droit Ă©tait assurĂ©e par M. M... G....4. A la suite d'une plainte dĂ©posĂ©e par M. D..., M. J... G... a Ă©tĂ© poursuivi devant le tribunal correctionnel des chefs d'abus de biens sociaux, pour avoir entre le 1er janvier 2010 et le 31 octobre 2014 dĂ©tournĂ© des fonds appartenant aux deux sociĂ©tĂ©s prĂ©citĂ©es, faux et usage de faux, pour avoir falsifiĂ© un procĂšs verbal d'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire de la sociĂ©tĂ© B38, banqueroute, pour avoir, entre 2011 et octobre 2014, Ă©tant gĂ©rant de fait de la sociĂ©tĂ© B38, tenu une comptabilitĂ© manifestement incomplĂšte ou irrĂ©guliĂšre et travail dissimulĂ©, notamment pour ne pas avoir, entre 2011 et octobre 2014, dĂ©clarĂ© aux organismes de protection sociale ou Ă  l'administration fiscale les salaires des employĂ©s des sociĂ©tĂ©s Le refuge et Par jugement en date du 15 juillet 2017, le tribunal correctionnel a relaxĂ© M. J... G... du chef de banqueroute, l'a reconnu coupable du surplus, condamnĂ© Ă  un an d'emprisonnement et a prononcĂ© Ă  son encontre une interdiction de gĂ©rer d'une durĂ©e de cinq ans. Les premiers juges ont en outre condamnĂ© le prĂ©venu Ă  payer 4 000 euros Ă  MM. M... G... et D..., parties civiles, outre 5 000 euros Ă  l' M. J... G... et le procureur de la RĂ©publique ont formĂ© appel de cette des moyensSur les premier et deuxiĂšme moyens7. Ils ne sont pas de nature Ă  permettre l'admission du pourvoi au sens de l'article 567-1-1 du code de procĂ©dure sur le troisiĂšme moyenEnoncĂ© du moyen8. Le moyen est pris de la violation des articles 6, § 1, de la Convention europĂ©enne des droits de l'homme, 441-1, 441-9, 441-10, du code pĂ©nal, 388, 591 et 593 du code de procĂ©dure Le moyen critique l'arrĂȘt attaquĂ© "en ce qu'il a dĂ©clarĂ© M. J... G... coupable pour le surplus de la prĂ©vention, pour les faits de faux et usage de faux, alors que le juge pĂ©nal, saisi in rem, ne peut statuer sur des faits qui ne sont pas compris dans la prĂ©vention ; qu'en reprochant Ă  M. J... G... d'avoir altĂ©rĂ© frauduleusement la vĂ©ritĂ© d'un acte de cession de parts sociales de la sociĂ©tĂ© B38 revĂȘtu de la fausse signature des cĂ©dants M. M... G... et Mme O... R... et par la fausse mention dans ledit acte du paiement du prix de cession entre les mains des cĂ©dants qui en donnaient quittance, quand la convocation par officier de police judiciaire qui avait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  M. J... G... lui reprochait seulement d'avoir commis un faux et usage de faux par apposition dans un procĂšs-verbal d'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire de la sociĂ©tĂ© B38 de la fausse signature de son prĂ©sident et de son associĂ© et par la fausse mention de la prĂ©sence de ces derniers auxdites assemblĂ©es, sans viser l'acte de cession de parts sociales de la sociĂ©tĂ© B38, la cour d'appel a violĂ© les textes susvisĂ©s".RĂ©ponse de la CourVu l'article 388 du code de procĂ©dure pĂ©nale 10. Selon ce texte, les juges ne peuvent statuer que sur les faits dont ils sont saisis Ă  moins que le prĂ©venu n'accepte expressĂ©ment d'ĂȘtre jugĂ© sur des faits distincts de ceux visĂ©s Ă  la Pour confirmer le jugement ayant dĂ©clarĂ© le prĂ©venu coupable de faux, l'arrĂȘt retient, par motifs adoptĂ©s, qu'il est reprochĂ© au prĂ©venu d'avoir Ă  Bordeaux, le 15 mai 2014 et le 18 juin 2014 altĂ©rĂ© frauduleusement la vĂ©ritĂ© d'un Ă©crit en l'espĂšce d'une part un procĂšs verbal d'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire de la SARL B38 par apposition de la fausse signature de son prĂ©sident M... G... et de l'associĂ©e Mme O... R... et par la fausse mention de leur prĂ©sence Ă  la dite assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire, d'autre part un acte de cession de parts sociales de la SARL B38 revĂȘtu de la fausse signature des cĂ©dants, M. M... G... et de l'associĂ©e Mme R... et par la fausse mention dans le dit acte du paiement du prix de cession entre les mains des cĂ©dants qui en donnent Il relĂšve que Mme R... a dĂ©clarĂ© qu'elle n'avait pas connaissance des deux documents litigieux et qu'elle n'a jamais participĂ© Ă  une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ni signĂ© un quelconque Les juges ajoutent que M. J... G... a indiquĂ© ĂȘtre le rĂ©dacteur du procĂšs verbal d'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire du 15 mai 2014 relatif Ă  la SARL B38, expliquant avoir rĂ©digĂ© le procĂšs-verbal par sa volontĂ© de changer le gĂ©rant de droit de la sociĂ©tĂ©, alors que ce dernier n'Ă©tait pas prĂ©sent, contrairement aux mentions figurant au procĂšs-verbal, et qu'il a reconnu avoir signĂ© en lieu et place de Mme R... et de M. M... G..., de qui il dĂ©tenait des procurations Ils concluent qu'en tout Ă©tat de cause les procurations ne permettaient pas de signer en lieu et place du gĂ©rant de droit et de Mme R... ni d'indiquer qu'ils Ă©taient prĂ©sents Ă  la dite assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale En statuant ainsi, la cour d'appel a mĂ©connu le texte susvisĂ© et le principe ci-dessus En effet, M. J... G..., aux termes de la prĂ©vention figurant sur la convocation qui lui a Ă©tĂ© notifiĂ©e, a Ă©tĂ© poursuivi pour la seule falsification du procĂšs-verbal d'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire de la sociĂ©tĂ© B38. Il ne pouvait par consĂ©quent ĂȘtre condamnĂ© pour avoir falsifiĂ© un acte de cession de parts sociales de la dite sociĂ©tĂ© sans que les juges constatent qu'il avait acceptĂ© d'ĂȘtre jugĂ© sur ces La cassation est par consĂ©quent encourue de ce sur les sixiĂšme et septiĂšme moyensEnoncĂ© des moyens18. Le sixiĂšme moyen est pris de la violation des articles 2, 591 et 593 du code de procĂ©dure Le moyen critique l'arrĂȘt attaquĂ© "en ce qu'il a dĂ©clarĂ© M. J... G... responsable du prĂ©judice subi par M. M... G... et l'a condamnĂ© Ă  payer Ă  ce dernier la somme de 4 000 euros Ă  titre de dommages-intĂ©rĂȘts, alors quel'action civile vise la rĂ©paration du dommage directement causĂ© par l'infraction ; qu'en relevant pour attribuer des dommages et intĂ©rĂȘts aux gĂ©rant de droit de la sociĂ©tĂ© Le B38 que la gestion de fait de cette sociĂ©tĂ© par le prĂ©venu lui avait causĂ© un prĂ©judice, quand la gestion de fait d'une sociĂ©tĂ© ne constitue pas une infraction et que le prĂ©venu n'a d'ailleurs pas Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© coupable de gestion de fait, la cour d'appel a violĂ© les textes susvisĂ©s".20. Le septiĂšme moyen est pris de la violation des articles 2, 591 et 593 du code de procĂ©dure moyen critique l'arrĂȘt attaquĂ© en ce qu'il a dĂ©clarĂ© M. J... G... responsable du prĂ©judice subi par M. D... et l'a condamnĂ© Ă  payer Ă  ce dernier la somme de 4 000 euros Ă  titre de dommages-intĂ©rĂȘts ;1° alors que l'action civile vise la rĂ©paration du dommage directement causĂ© par l'infraction ; qu'en relevant pour attribuer des dommages et intĂ©rĂȘts Ă  M. D..., gĂ©rant de droit de la sociĂ©tĂ© Le refuge, que la gestion de fait de cette sociĂ©tĂ© par le prĂ©venu lui avait causĂ© un prĂ©judice, quand la gestion de fait d'une sociĂ©tĂ© ne constitue pas une infraction et que le prĂ©venu n'a d'ailleurs pas Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© coupable de gestion de fait, la cour d'appel a violĂ© les textes susvisĂ©s ;2° alors que la contradiction de motifs Ă©quivaut Ă  un dĂ©faut de motifs ; qu'en l'espĂšce, pour attribuer des dommages et intĂ©rĂȘts Ă  M. D..., la cour d'appel a Ă©galement relevĂ© que l'imitation de sa signature dans la gestion de la sociĂ©tĂ© Le refuge lui avait causĂ© un prĂ©judice ; qu'en statuant ainsi quand la cour d'appel avait prĂ©cĂ©demment relevĂ© que le prĂ©venu avait imitĂ© la signature de M. M... G... et non de M. F... D..., la cour d'appel a entachĂ© sa dĂ©cision d'une contradiction de motifs".RĂ©ponse de la Cour22. Les moyens sont les articles 2 et 593 du code de procĂ©dure pĂ©nale 23. Selon le premier de ces textes, seul donne droit Ă  rĂ©paration le prĂ©judice directement causĂ© par l'infraction Il rĂ©sulte du second que tout jugement ou arrĂȘt doit comporter les motifs propres Ă  justifier la dĂ©cision. L'insuffisance ou la contradiction des motifs Ă©quivaut Ă  leur Pour allouer Ă  MM. M... G... et D... la somme de 4 000 euros chacun Ă  titre de dommages et intĂ©rĂȘts, l'arrĂȘt Ă©nonce que la gĂ©rance de fait assurĂ©e par M. J... G... et l'emprise qu'il exerçait, ainsi que, s'agissant de M. D..., l'imitation de sa signature dans la gestion de la sociĂ©tĂ© Le refuge, sont directement Ă  l'origine de leur prĂ©judice, qui doit ĂȘtre rĂ©parĂ© Ă  hauteur de cette En prononçant ainsi, sans caractĂ©riser l'existence d'un lien de causalitĂ© direct entre les prĂ©judices retenus et les faits objets de la poursuite, la cour d'appel a mĂ©connu le texte susvisĂ© et le principe ci-dessus La cassation est par consĂ©quent encourue de ce chef et consĂ©quences de la cassation28. La cassation des dispositions de l'arrĂȘt ayant reconnu le prĂ©venu coupable de faux et usage de faux s'agissant des faits concernant l'acte de cession de parts sociales de la sociĂ©tĂ© B 38 entraĂźne celle des dispositions relatives aux peines prononcĂ©es Ă  son Les dispositions relatives Ă  la culpabilitĂ© du prĂ©venu du chef de travail dissimulĂ© Ă©tant maintenues, la cassation des dispositions civiles de l'arrĂȘt sera limitĂ©e Ă  celles concernant les rĂ©parations allouĂ©es Ă  MM. M... G... et D.... Les dispositions ayant allouĂ© Ă  l'URSAFF la somme de 5 000 euros en rĂ©paration de son prĂ©judice sont en consĂ©quence Les dispositions de l'article 618-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale sont applicables en cas de rejet du pourvoi, qu'il soit total ou partiel. La dĂ©claration de culpabilitĂ© du chef de travail dissimulĂ© de M. J... G... Ă©tant devenue dĂ©finitive, par suite du rejet du premier moyen de cassation, seul contestĂ© par l'URSSAF, dĂ©fenderesse au pourvoi, il y a lieu de faire partiellement droit Ă  sa CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu d'examiner les quatriĂšme et cinquiĂšme moyens, la Cour CASSE et ANNULE l'arrĂȘt susvisĂ© de la cour d'appel de Bordeaux, en date du 19 juin 2018, mais en ses seules dispositions ayant dĂ©clarĂ© M. J... G... coupable de faux et usage concernant les faits de falsification d'un acte de cession de parts sociales de la sociĂ©tĂ© B38 et relatives aux peines ainsi qu'en ses dispositions civiles concernant MM. M... G... et D..., toutes autres dispositions Ă©tant expressĂ©ment maintenues ;Et pour qu'il soit Ă  nouveau statuĂ©, conformĂ©ment Ă  la loi, dans les limites de la cassation ainsi prononcĂ©e,RENVOIE la cause et les parties devant la cour d'appel de Bordeaux autrement composĂ©e, Ă  ce dĂ©signĂ©e par dĂ©libĂ©ration spĂ©ciale prise en chambre du conseil ;FIXE Ă  2 500 euros la somme que M. J... G... devra payer Ă  l'URSSAF au titre de l'article 618-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale ;ORDONNE l'impression du prĂ©sent arrĂȘt, sa transcription sur les registres du greffe de la cour d'appel de Bordeaux, et sa mention en marge ou Ă  la suite de l'arrĂȘt partiellement annulĂ© ;Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcĂ© par le prĂ©sident le vingt-neuf janvier deux mille EQTA.
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  • convocation police faux et usage de faux